Hommage à Myriam Monsonégo

Parmi les victimes de cette sinistre crapule de Merah, on a plus retenu les meurtres des trois enfants que ceux des trois militaires, dont je voudrais également saluer la mémoire. Des enfants tués, quelque soit le lieu et le mobile, ça horrifie n'importe qui.

Parmi les trois enfants décédés, on a plus retenu les deux enfants Gabriel et Arié Sandler, morts en même temps que leur père Jonathan. Parce qu'ils étaient tout petits, parce que c'étaient des frères, parce que le tueur avait d'un seul coup enlevé à Mme Sandler et sa petite fille un mari, un père, deux fils, deux frères.

Personnellement, je voudrais rendre hommage à Myriam Monsonégo, la troisième petite victime de Merah ce jour-là. Elle n'avait pas huit ans, elle était belle comme un soleil et son image m'a vraiment bouleversée. On dit que le Tout-Puissant utilise les enfants comme avocats de l'humanité quand Il n'y trouve plus assez de Justes. J'espère que là où elle est, Myriam veille sur nous comme sur la famille qu'elle a laissée derrière elle.

Pour qu'il n'y ait plus jamais de tuerie d'enfants, pour que plus jamais quiconque puisse tirer à bout portant sur une petite fille en se disant qu'il agit pour une noble cause. Pour tout l'amour de Myriam, qui nous regarde de là-haut.